8 octobre matinée banalisée
La ministre de l’Éducation Nationale a mis en place une matinée de concertation avec les enseignants le 8 octobre, banalisant ce temps scolaire et laissant nos enfants aux portes de l'école.
La FCPE Meynis a adressé ce jour un courrier à l'inspection d'académie afin de faire part de notre mécontentement :
Monsieur l’inspecteur d’Académie,
La matinée banalisée du 8 octobre entraîne une certaine indignation chez de nombreux parents d’élèves.
Si nous avons conscience de l’importance de ces moments d’échanges entre enseignants et inspection, il nous semble que les placer sur le temps scolaire est, pour le moins, maladroit. La mise en place des nouveaux rythmes scolaires a libéré une seconde après-midi dans la semaine, il aurait paru pertinent de placer ce temps de concertation sur ces plages-là.
Nous soulignons que cette matinée banalisée va à l'encontre des nouveaux rythmes qui rajoutent une matinée de travail afin de permettre aux enfants d'avoir un rythme régulier, de se lever tous les jours à la même heure et de ne pas faire coupure. A un mois de la rentrée, supprimer cette matinée brouille le message concernant l'intérêt du mercredi matin travaillé, et est, de fait, en complète contradiction avec le message pédagogique transmis depuis des mois. Nous craignons aussi que cette matinée banalisée nuise gravement à l’image de l’école publique, à laquelle nous sommes profondément attachés.
La rentrée 2014 a été compliquée pour beaucoup de familles par ces nouveaux rythmes. Beaucoup de parents ont dû faire de gros efforts pour s’organiser, et leur demander encore une fois de réorganiser leur temps de travail afin de suppléer l’école le matin du 8 octobre est une épreuve de plus. Le 8 octobre est dans à peine 2 semaines, ce qui complique encore la situation.
Nous vous demandons de bien vouloir prendre en compte la colère et la lassitude de beaucoup de parents, et de voir s’il n’y a pas moyen de déplacer cette réunion hors du temps scolaire, ou, à défaut, de mettre en place un mode d’accueil à l’école, pour les enfants dont les parents seraient dans l’incapacité de faire garder leurs enfants, afin d’assurer la continuité du service public.
En attente de votre réponse,
cordialement,
La matinée banalisée du 8 octobre entraîne une certaine indignation chez de nombreux parents d’élèves.
Si nous avons conscience de l’importance de ces moments d’échanges entre enseignants et inspection, il nous semble que les placer sur le temps scolaire est, pour le moins, maladroit. La mise en place des nouveaux rythmes scolaires a libéré une seconde après-midi dans la semaine, il aurait paru pertinent de placer ce temps de concertation sur ces plages-là.
Nous soulignons que cette matinée banalisée va à l'encontre des nouveaux rythmes qui rajoutent une matinée de travail afin de permettre aux enfants d'avoir un rythme régulier, de se lever tous les jours à la même heure et de ne pas faire coupure. A un mois de la rentrée, supprimer cette matinée brouille le message concernant l'intérêt du mercredi matin travaillé, et est, de fait, en complète contradiction avec le message pédagogique transmis depuis des mois. Nous craignons aussi que cette matinée banalisée nuise gravement à l’image de l’école publique, à laquelle nous sommes profondément attachés.
La rentrée 2014 a été compliquée pour beaucoup de familles par ces nouveaux rythmes. Beaucoup de parents ont dû faire de gros efforts pour s’organiser, et leur demander encore une fois de réorganiser leur temps de travail afin de suppléer l’école le matin du 8 octobre est une épreuve de plus. Le 8 octobre est dans à peine 2 semaines, ce qui complique encore la situation.
Nous vous demandons de bien vouloir prendre en compte la colère et la lassitude de beaucoup de parents, et de voir s’il n’y a pas moyen de déplacer cette réunion hors du temps scolaire, ou, à défaut, de mettre en place un mode d’accueil à l’école, pour les enfants dont les parents seraient dans l’incapacité de faire garder leurs enfants, afin d’assurer la continuité du service public.
En attente de votre réponse,
cordialement,
Les parents élus FCPE Meynis
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